mercredi 21 décembre 2011

Rire à en pleurer

La tribune a publié le 21 décembre 2011, 2 articles qui devraient alerter l'opinion tant les sujets mettent en péril l'avenir de nos sociétés.

L'enfumage de la population par nos élites n'a plus de limite. On ne compte plus les milliards additionnés ou soustraits par la BCE, les Banques, le FMI. Les décideurs du monde fondent leurs visions de l'humanité sur un système monétaire virtuel dont le seul intérêt et de gaver la croissance matérielle et la natalité. L'inflation règne en maître, les bulles immobilières et des matières premières, la natalité prospèrent, bref la maison brûle et nous regardons toujours ailleurs ... Le système politico-financier est occupé et manipulé par une poignée d'oligarques dont l'humanisme et la sagesse n'a d'équivalence que celle du Fer de lance commun. Il est encore temps de remettre l'humanité sur les rails si tant est que le peuple ait encore son mot à dire. Ce dernier n'est plus à la table du jeu et a perdu sa liberté de penser. Il en a été écarté par les adeptes de Milton Freidman. Les libéraux de l'extrême détiennent les richesses et le pouvoir, ils voient d'un mauvais œil la décroissance, la démondialisation, l'anti-corruption, le protectionnisme et autres théories plus raisonnables.

Si le bon sens est un contre pouvoir, nous devons tous être paysans !

Les premières questions que je me pose en lisant cet article, c'est "après quoi courons-nous ?"
Quel intérêt pour l'humanité de continuer à se reproduire en masse si nous devons à terme, bétonner et goudronner l'ensemble de la planète ?
L'augmentation de la densité d'une population de mammifère augmente son taux de mortalité lié au stress par la promiscuité (et nous les hommes ?).

Deux théories à connaître pour comprendre la folie humaine :
1- Les producteurs-consommateurs : tant qu'il y a des consommateurs, je consomme.
Si il y a des consommateurs , le producteur continue à produire. 
Le premier maillon des producteurs c'est la Terre (air, eau, matière 1ère). GROS problème pour l'humanité (dont les français), ses ressources sont limitées en volume et dans le temps.

2- La théorie du chaos ou "effet papillon" : "... Une cause très petite qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas voir..." (H.Poincaré).
Les changements sur le biotope imposés par l'homme vont s'amplifier avec le temps (comme les intérêts d'un placement financier ...) et avoir des impacts sur notre environnement et nous-même, considérable !

La seule solution qui s'imposera à tous, à terme : diminuer le nombre de consommateurs (soit baisser le taux de natalité) ou trouver un autre biotope (autre planète, biosphère, etc).

vendredi 2 décembre 2011

Plutôt pauvre que soumis

Le site Gecodia nous apprend dans un article intitulé « Qui détient la dette de la France ? » que sur les 1 308 milliards € de dette émis par l’Agence France Trésor pour le compte de l’Etat, 66 % est détenue à l’extérieur de la France !

Sans rentrer dans les détails techniques de ce surendettement, la question que je pose est :
quelles sont les marges de manœuvre d'une nation et de son peuple dépendant à 66% de « son banquier » qui plus est étranger ?
Réponse : aucune ?

La France est soumise au dictat financier source du néolibéralisme. L'enrichissement personnel écrase la déontologie humaniste voire le bons sens lui-même. Nos décideurs n'ont rien compris aux risques qu'ils prenaient en étant sponsors de l'ultra consommation. Aujourd'hui ces professionnels du pouvoir depuis 40 ans (quelles ques soient leurs sensibilités politiques) s'étonnent voire s'offusquent du merdier qu'ils ont créé : un procés pour délit contre l'humanité ne serait que justice...

Les Européens, et les Français en particulier, doivent se ressaisir et prendre en main leur destin.
Pour trouver la solution à un problème complexe, rien de tel que de ramener l'énoncé à un exemple simple et connu.

Comment un bon père de famille gèrerait -il son patrimoine si il était surendetté ?
Il chercherait le moyen de se débarrasser de l'emprise de son banquier sur sa vie quotidienne et à retrouver la descence d'un citoyen libre de ses agissements.

L'endettement peut-être combattu par des choix raisonnables.
Il n'y a rien de plus humiliant que de perdre sa liberté d'agir, emprisonné par une dépendance à l'argent. L'argent ne doit être qu'un outil pour améliorer son éducation, préserver sa santé et son environnement. L'argent peut permettre le pouvoir sur autrui, la possession et le confort matériel mais en aucun cas il ne pourra vous offrir la liberté de penser autrement.

Nous avons tous le choix.
Quelles que soient nos situations, nous avons toujours la possibilité de choisir l'étape d'après.
Le choix de décider de notre destinée et par là même, ensemble, celle de notre pays et de notre planète.

Les moyens sont disponibles ne seraient ce qu'en épargne ...
Soyons humble et insoumis, abandonnons l'argent à nos créanciers étrangers, c'est à ce prix que le peuple de France retrouvera sa dignité.