mardi 25 octobre 2011

Un gateau aux 15 milliards de parts

Pour discréditer un propos qui dérange, la phrase la plus utilisée est :" vous êtes démagogiques !".
Combien de scientifiques ou d'experts ont entendu et entendent encore cette rhétorique lorsqu’ils expliquent factuellement que la population c'est comme la croissance çà ne peut pas croître indéfiniment ? 

Le plus connu d’entre eux, c'est Jean-Yves Cousteau qui disait : "nous dépasserons presque certainement les dix milliards d'individus d'ici quelques décennies. Les pressions de l'opinion publique sont nécessaires plus que jamais".

Démago Cousteau ?
Il faut croire que non.

Dans la dernière publication de l'UNFPA, l'ONU envisage une population mondiale dépassant les 15 milliards d'individu en 2050. A t-on déjà entendu une telle prédiction par une organisation officielle ?
Le train à grande vitesse continue d’accélérer et personnes ne réagit concrètement ni l'ONU, ni le G20 ni aucun chef d'Etat (du moins officiellement).

Comme tout système chaotique, l'écosystème dans lequel nous vivons devient instable et a perdu son équilibre naturelle. Ce déséquilibre entre les populations (y compris animales) et les ressources disponibles (espaces et nourritures) va avoir de grave conséquence si il n'est pas réglé rapidement par nos chers politiques.

Pour s'en convaincre, il suffit d'observer une population d'animaux en situation de surpeuplement : stress et violence augmente. Il n'y a aucune raison pour que nous fonctionnons différemment !

Si nous ne voulons pas arriver à une situation de conflit ouvert et armé avec nos voisins du monde, il est temps d'agir officiellement contre ce fléau qui est la source de la plupart de nos maux écologiques, sociales,  médicales mais aussi ... économiques.





jeudi 20 octobre 2011

Notre Révolution raisonnable - §3 : reconstruire après le désastre

Chapitre 1 : Notre Révolution raisonnable - §1 : Maslow et les crédits dérivés
Chapitre 2 : Notre Révolution raisonnable - §2 : La curée financière
Chapitre 3 : Notre Révolution raisonnable - §3 : reconstruire après le désastre


"Changement à venir"
Il n'existe sans doute pas de solution miracle pour régler le problème des crédits dérivés cause de la crise de la dette. Mais les posts
précédents permettent de décrire les erreurs commises par les politiques ultra-libérales qui ont conduit notre civilisation au bord du gouffre. Des solutions existent mais le temps de leur mise en œuvre devra être très rapide et très efficace. Cette crise est puissante, son inertie pouvant briser toute tentative de changement.



  • LES SOLUTIONS
Si nous sommes dans un TGV qui se dirige à grande vitesse vers le précipice. Peut-on inciter les peuples à utiliser le bons sens pour ralentir, dévier et éviter le grand saut ?

Affirmatif, on le peut !

Notre sixième sens va nous y aider et nous permettra de mettre en œuvre les actions les plus urgentes.

Les 8 propositions ci-dessous seraient un début de solution :

1-Le système financier au Kärcher.
C'est la priorité 0 des dirigeants. Pour que les États puissent continuer à payer les pensions des retraités, des invalides et des fonctionnaires, ils sont dans l'obligation d'imposer aux créanciers (les banques notamment), la destruction pure et simple d'une partie de leurs actifs...des actifs fantômes -au bas mot 600 billions (18 zéros) à 1,5 quadrillions (24 zéros) de dollars- qui n'ont jamais eu de valeur intrinsèque car créés par effet multiplicateur !!!

@cteurs :
- le G20 pour prendre la décision,
- les gouvernements pour protéger les plus faibles,
- Nous les citoyens pour accepter la perte d'une partie de notre argent.

2- Le consommateur et le producteur raisonnable.
La production de monnaie (ou de crédit) a permis aux populations de consommer sans limite.
Pour diminuer la masse monétaire, il suffit de diminuer le nombre de consommateurs c'est à dire accepter une démographie raisonnable en appliquant des politiques sociales limitatives.
La gestion des pertes d'emploi liées à la baisse de consommation seront anticipés par l'application des points 3 et 5.

@cteurs :
- le G20 pour prendre la décision,
- l'ONU pour supporter et déployer cette décision,
- Nous les citoyens pour assurer une fécondité raisonnable .

3- Le recyclage pour protéger les ressources
Il s'agit de remplacer les matières premières extraites par des matières premières recyclés. Les industriels doivent utiliser les ressources à recycler.
La gestion des pertes d'emploi seront anticiper par l'application des points 3 et 4.

@cteurs :
- le G20 pour prendre la décision,
- l'OMC pour supporter et déployer cette décision, 
- les gouvernements et les industriels pour proposer et soutenir des procédés efficaces,
- Nous les citoyens pour opérer ce tri des matières .

4- Le local pour limiter les pollutions et développer les emplois
Le cycle de vie d'un produit ou d'un service doit prendre en compte l'impact environnemental (rareté des matières, pollution) et social (distance des emplois, droit de l'homme, humaniste).
Ce point impliquera l'adaptation de tous à une consommation volontaire raisonnée et raisonnable (plus de Porsche, de 4x4, de jet ski thermiques pour tous...).

@cteurs :
- le G20 pour prendre la décision,
- l'OMC pour supporter et déployer cette décision, 
- les gouvernements et les industriels pour proposer et soutenir des procédés efficaces,
- Nous les citoyens pour se former et s'adapter à de nouveaux emplois .

5- La conquête intra et extra planétaire
Créer un programme mondial, un nouveau new Deal, pour innover et lancer des projets de conquête spatiale, sous-marine, green Business, bref du développement durable et des hautes technologies, ceci pour créer de l'emploi partagé et faire tourner le moteur économique.
Ce point sera financer par le point 6.

@cteurs :
- le G20 pour prendre la décision,
- l'OMC pour supporter et déployer cette décision, 
- les gouvernements et les industriels pour soutenir et proposer les projets.

6- L'avarice
Assainir et taxer les flux financiers soit mettre en place la taxe Tobin sur les transactions quelles qu'elles soient.
Lier les investissements financiers à l'économie réelles en bloquant l'argent au regard du cycle de vie du produit. Une voiture vit durant 10 à 15 ans alors bloquons une action Ford, Toyota ou Renault sur cette même période.

@cteurs :
- le G20 pour prendre la décision,
- l'OMC pour supporter et déployer cette décision, 
- les gouvernements et les banques pour mettre en œuvre.

7-Faire mieux avec moins.
C'est appliqué à tous le principe du bons sens (distinguer le vrai du faux ou créer l'équilibre entre le coeur et la raison) simplement et volontairement pour arriver à un impact écologique et social le plus faible possible.
  • plus d'efficacité dans les administrations (sens du service et de la valeur ajoutée),
  • moins de vacances à l'autre bout du monde (point 4),
  • produits industriels écologiquement optimum (point 5),
  • beaucoup plus d'immensités naturelles vraiment protégées sans passe droit VIP (les reliefs, les côtes, les zones humides,etc …).
@cteurs :
- l'OMC pour supporter cette politique, 
- les gouvernements pour mettre en œuvre cette politique,
- les industriels pour proposer et soutenir des procédés efficaces,
- Nous les citoyens pour devenir raisonnables et imposer cette volonté.

8-Fédération des Etats d'Europe (FSE- Federated States of Europe).
La période est propice aux grands projets : la fédération Européenne en est un.
Les gouvernements doivent créer un nouvel Etat, la FSE autour de valeurs et de symboles communs admis et partagés :
  • une langue,
  • une fiscalité,
  • une armée,
  • une police,
  • une administration,
  • un gouvernement,
  • une assemblée,
  • des sélections sportives,
  • un drapeau,
  • un hymne,
  • des frontières,
  • etc …
Au même moment, les États devront supprimer leurs instances nationales (ministères, départements, parlements, ...) afin de stopper les dépenses publiques et réorienter les budgets (coupe franche dans la défense par exemple).
@cteurs :
- États de l'Europe géographique souhaitant partager une démocratie commune,
- les partis politiques pour s'entendre et supporter.
  • LA CONCLUSION
D'autres propositions peuvent sans doute enrichir cette liste, mais espérons que nos politiques sachent prendre déjà les bonnes et sages décisions.
 L'auteur Romain Guilleaumes a écrit "En démocratie, où le suffrage universel l'emporte toujours, on n'a que les élus que l'on mérite".
Gardons cette citation précieusement au fond de nous. Arrêtons d'élire des hommes de communication capables de transcender les foules et de faire carrière en politique mais incapables d'avoir une critique technique, un projet de civilisation ou une vision du monde. 
Inversons la tendance, nous en avons le pouvoir individuellement. Votons et confions notre destinée à des hommes ou des femmes peu connus, mais de terrain, de la vie civile qui ont envie de construire un monde pérenne, juste et raisonnable.

samedi 1 octobre 2011

Notre Révolution raisonnable - §2 : La curée financière

Chapitre 1 : Notre Révolution raisonnable - §1 : Maslow et les crédits dérivés
Chapitre 2 : Notre Révolution raisonnable - §2 : La curée financière
Chapitre 3 : Notre Révolution raisonnable - §3 : reconstruire après le désastre

Dans le post précédent "Notre Révolution raisonnable - §1 : Maslow et les crédits dérivés", j'ai vulgarisé le processus économique avant la création des produits dérivés. L'impact de ses montages financiers a bouleversé l'équilibre du monde  lors de leur arrivée dans les banques.

  • PROCESSUS ÉCONOMIQUE APRÈS LES PRODUITS DÉRIVÉS

Reprenons l'exemple de notre piscine, imaginez que vous branchiez sur votre pompe de nettoyage un tuyau de remplissage.

Que se passe t-il ?
Évidemment votre piscine finit par déborder puisque vous ajoutez de l'eau (ou du pétrole) sans la vider …
Imaginez maintenant que vous souhaitiez absolument conserver ce précieux liquide supplémentaire.

Que faites vous ?
Et bien vous avez plusieurs possibilités : écoper le surplus dans une autre piscine, ajouter une ou plusieurs pompes pour la conserver ailleurs, élever les rebords de la piscine, chauffer pour évaporer, le brûler si c'est du pétrole !!! etc etc ...

Les produits dérivés, c'est à dire in fine l'argent (la monnaie scripturale pour être précis), ont le même effet sur l'économie que le fluide additionnel envoyé par notre tuyau de remplissage branché sur la pompe : une augmentation incontrôlée du volume d'argent disponible par les banques, donc un système économique in fine incontrôlable (dont nos placements personnels).

Comment la magie opère ?
La perversité n'ayant pas de limite, les lois régissant le comptabilité des organismes bancaires (dans le monde de l'OMC) appelé Bâle I, II et aujourd'hui Bâle III, autorisent les banques à prêter à ses clients 90 à 96% d'argent qu'elles ne possèdent pas ... Elles ont tout de même obligation d'avoir des fondations "solides" en gelant 10% à 4% de leurs actifs sous forme de fond propre (leur bas de laine).

Autrement dit si une banque décide d'avoir en fond propre 4% de ses actifs (l'épargne de ses clients+l'apport des dirigeants- qui par exemple est de 100 unités) alors elle met dans son coffre fort 4 unités qu'elle ne touche plus. Puis prête 96 unités à ses clients (en argent numérique virtuel la plupart du temps) !

C'est ce que l'on appelle l'effet démultiplicateur.
  • OBSERVATION
Accroissement du volume
des crédits dérivés aux USA
Le quotidien des citoyens est bouleversé aujourd'hui par les effets collatéraux de la multiplication de la monnaie disponible dans le monde (ou démultiplication des crédits).

Parti d'une idée brillante et surement vertueuse, les dérivés de crédit ont rendu les agents économiques (nous tous) obèses d'argent disponible.
 Ce système a permis aux États, aux entreprises et aux ménages (nous les citoyens) de s'endetter (via le crédit), d'élever leur niveau de vie et leur confort. En consommant des biens (achat maisons, voitures, TV, téléphone, ordinateurs, nourriture, etc...), des services (électricité, eau, chauffage, etc ...) et en permettant l'augmentation des salaires, cette bulle monétaire a boosté la croissance économique mais a surtout provoqué un effet collatéral ignoré des économistes, l'épuisement des matières premières et des espaces.
Évolution de la population urbaine dans le monde (ONU)
Les matières premières sont siphonnées par l'exploitation des ressources nécessaires à la fabrication des biens et des services. Les espaces sont cannibalisés par l'accroissement de la population et l'occupation des étendues (par les industries -bois,agricultures, industries d'extraction, de fabrication et de transformation-, les commerces, les transports -routes, voie ferrées, etc...-, les logements).

Le système économique devenu chaotique, la déflation salvatrice devrait suivre l'inflation pour purger l'Excédent de monnaie.

Vitesse de croissance des populations (Gauche)
Rejet de CO2 dans l'atmosphère (Centre)
Nombre d'équivalent Terre consommée (Droite)

Le nettoyage a d'ailleurs débuté. Ce sont les banques elles-mêmes qui sont à la manœuvre. Pour cela elles provisionnent des pertes, augmentent les tarifs et ne prennent plus aucun risque sur les prêts. Elles ne prêtent plus qu'aux entreprises, aux communes et aux ménages lorsqu'elles sont sures et certaines de ne courir aucun risque d'insolvabilité.

De fait, la récession est là (Voir la double flèche X sur le schéma MacroEconomique) car par effet de bord les crédits sont beaucoup moins disponibles, la dépense et l'investissement se dégradent, la production diminue sevrée par la consommation en berne. La bulle des crédits dérivés dégonfle. La sacro sainte croissance s'épuise pour le plus grand bonheur de la planète mais pour le grand malheur des hommes.

L’Histoire retiendra peut-être que les dérivés de crédit ont, sur une période de vie très courte (20-25 ans), accéléré jusqu'à une vitesse incroyable la destruction de notre biotope : la planète Terre.